Dans ses dernières sculptures monumentales, se révèle une pensée du corps parfois plus politisé : de grands totems, qui font allusivement référence à l’histoire de corps scarifiés, composites dans leurs matériaux comme dans leur culture, avec des regards tournés vers l’Afrique, l’Amérique ou la Chine. A nouveau, l’artiste met en jeu une alchimie étrange, où l’énergie circule à travers des matériaux hétérogènes qui pourtant s’harmonisent. L’assemblage des matières raconte le spirituel du corps ou la pensée meurtrie. Maria Catuogno en intégrant la lumière à ses totems, au rythme d’une respiration, nous amène doucement à la reflexion sur une actualité omniprésente et puissante.